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Privation des besoins comportementaux : Le confinement : dans des cages de batterie inférieures à celle des poules pondeuses : 25 cm par 15! Ce n'est plus une prison mais un cercueil de grillage qui les blesse et où il est impossible de bouger. En grossissant, certains ne peuvent même plus passer la tête au travers, ce qui les oblige à vivre constamment courbés. La surpopulation : Quand ils sont dans des « parcs collectifs » de gavage, à 18 sur 3 mètre carrés. Pour remédier à l'agressivité due à la peur, on leur coupe une partie du bec et les griffes à l'âge de 2 semaines. Le bec d'un canard est son principal organe sensoriel : la douleur durera toute sa courte vie.
Privation des besoins sociaux : Il s'agit d'espèces grégaires cherchant à former des groupes stables o* existent la coopération et la fidélité dans le couple. A la naissance, les oisons et canetons s'attachent aux premiers individus qu'ils voient, les humains, vers lesquels ils se précipitent volontiers. Mais cette tendance est contrariée par les douleurs croissantes dues au gavage : alors qu'ils voudraient approcher, ils reculent, terrorisés. Cet intense conflit émotionnel devient une réelle anxiété.
Privation des besoins physiologiques : La nourriture (poudre de maïs cuit et salé mélangée à de l'eau) qu'on leur fait ingurgiter n'est pas une alimentation équilibrée, les palmipèdes ne la mangeraient pas d'eux-mêmes. Le stress : velléités de fuites, impossibles en cage, au moment où le gaveur prend l'animal par la tête pour le forcer à ouvrir le bec. Le canard, pris de terreur s'agite fortement et manifeste, après le gavage, des comportements anormaux, essayant par exemple de tourner en remuant la tête. Quand il est en parc de 3 mètres carrés, il essaie de fuir et exprime une peur immense. « Le stress répété que subissent les canards explique une large proportion des 4 à 10% des cas de mortalité qui sont constatés (officiellement) jusqu'à l'abattage. » Professeur Zayan
La douleur : Les souffrances physiques dues au gavage et aux maladies sont insoutenables. Un exemple : les lésions provoquées par la pratique du gavage : perforation du cou ou du jabot, brûlures internes par le maïs trop chaud… Au terme du gavage, les animaux ont doublé de poids, leurs muqueuses et leur peau ont pâli, leur plumage est collé par un enduit gras, leur démarche est difficile, leur abdomen très lourd et leur respiration haletante. « Si le gavage continue, les animaux se couchent à bout de force, asphyxiés, pour mourir ». Thèse du Dr Vétérinaire CASTETS.
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